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mercredi 27 février 2019

Le Plus Qu'Auteur - Théodore Sturgeon





Théodore Sturgeon est un des Grands de l'Age d'Or de la SF, le papa (entre autres) de "Cristal qui songe" (première parution française en 1952 au Rayon Fantastique) et des "Plus qu'humains" (1957 dans la même collection).

2018. Centenaire de sa naissance. C'était l'occasion ou jamais de reparler d'un des papes du genre; son empreinte sur la SF a été si forte que l'oubli aurait été erreur fatale.

Entre autres parutions hommages de circonstance: Bifrost n°92 (automne 2018) et le présent ouvrage. on note d'emblée que les deux usent de la même référence à son chef d'oeuvre pour sous titrer habilement: "Le trop humain" pour le premier, "Le plus qu'auteur" pour le second.

Le principe de Bifrost: une revue trimestrielle d'actualités SF, centrée à chaque parution sur l'évocation biographique et bibliographique (et plus si affinités) d'un auteur du genre ou d'un autre thème, la récurrence d'articles fétiches.

Le principe de "Sturgeon, le plus qu'auteur": un mook de 98 pages sous format 27x19 (c'est grand), hybride entre livre, magazine et revue, qui ici agglutine interviews, témoignages, archives, essais et analyses agrémentés de photos privées ou autres,de correspondances, d'affiches et articles de journaux (Metz 1976), unes de couverture d'éditions anglo-saxonnes le plus souvent.

Chaque intervenant nous parle tour à tour du contact privilégié qu'il a eu à un moment donné avec l'auteur, évoque parfois des instants fortuits, ou délibérés durant lesquels une collaboration envisagée s'est concrétisée, s'est réalisée ou a été abandonnée.

Noël Sturgeon, 4ème fille de l'auteur, administratrice des oeuvres et droits artistiques de son père, ouvre les débats pour un entretien où il est, entre autres, question:
_de l'écrivain vu de l'intérieur, au plus près de sa famille; de l'influence des fluctuations de sa vie sentimentale sur son oeuvre, il s'est marié 5 fois et a eu un nombre conséquent d'enfants;
_de l'importance de son beau-père haï sur son imaginaire, sur ses visions de l'enfance, des délaissés et laissés pour compte de la société;
_de sa place jugée à part dans l'Age d'Or de la SF;
_du pourquoi d'un petit nombre de romans en regard de celui, conséquent, de ses nouvelles;
_du traitement de ses thèmes de prédilection: humanisme, amour, enfance, différence... loin des moyens SF traditionnels: Space-Opera et de la hard-science;
_des rapports de l'oeuvre et de l'auteur avec la rock-culture psychédélique US et la contre-culture des 60's finissantes:
_des difficultés de l'adapter au cinéma;
_de Théodore Sturgeon, l'homme et l'auteur, de ses réactions s'il était, par magie, réinjecté dans le XXème siècle finissant et le XXIème commençant: Internet, Trump, populismes xénophobes, "Les plus qu'humains" et le Projet Pionner 10...etc



Marianne Leconte, anthologiste et préfacière du Livre d'Or de la SF qui avait été consacré à Sturgeon en 1978 (Presses-Pocket SF n°7013).
Une longue préface (ici écourtée mais illustrée) qui fait remonter, plus que tout autre article de ce mook, ce que j' "entends et ressens" en lisant Sturgeon. J'en laisse ci-après émerger certaines expressions et termes, récurrents et forts, qui tracent bien l'homme (mariages, naissances, divorces, dépressions, hyperactivité, sentiments, ressentiments, souffrances, thérapies, amour, haine..etc) et son oeuvre (empathie, humanisme, émotion, défense des laissés pour compte, fragilité, souvenirs, fantasmes, destruction de l'image du beau-père...etc) le tout emmêlé à tel point qu'on ne sait plus qui de l'homme ou de l'oeuvre en est bénéficiaire.

"Rarement, en science-fiction, un auteur aura été aussi inséparable de son oeuvre"

Cette préface est "l'Article" du mook, son axe, celui qui fouille, dissèque, laisse remonter l'essentiel, explique et argumente. Sturgeon, écrivant, s'exorcisant, plonge en lui-même, offre en rebond à son lecteur quelques solutions à des problèmes chez lui presque identiques. L'interface auteur/lecteur est réduit à sa plus simple expression, le contact est direct, d'homme à homme, osmose parfaite de l'un à l'autre. Marianne Leconte remonte toute la filière des raisonnements successifs de l'auteur: de l'immaturité au gestalt de "Les plus qu'humains" en passant par le rejet, la solitude, le besoin d'amour, la nécessité de l'association. Le Tout plus grand que la somme de toutes ses parties. En corollaire apparaît l'échec d'un monde confié à l'intelligence d'une majorité, la possibilité de trouver des solutions via des raisonnements autres, ceux des rejetés, des déclassés. Sturgeon porte en lui le poids écrasant et salvateur d'une minorité d'hommes à qui la majorité ne pense jamais sinon en tant que gènes. Quelle belle idée..!

Plus loin, Philippe Hupp nous parle de la venue de Théodore Sturgeon au Premier Festival SF de Metz en 1976: des difficultés de l'organisation à le faire venir, des problèmes de l'auteur en tant qu'invité de dernière heure, de son succès auprès des fans; et surtout de la visite que lui fit Hupp l'année suivante aux USA et de sa déconvenue de trouver l'auteur emprunter un chiche train de vie inattendu au regard de son succès en France.

 L'illustration de ce n° fut aussi celle de Metz 76

Suit une curiosité: Sturgeon, apparemment adepte nudiste, reçoit Tom Monteleone (?) dans le plus simple appareil. Ce qui entraîne une inadéquation, un décalage assez amusant entre un fan transi et un auteur sur un piédestal doré.

L'article suivant nous parle des rapports scénaristiques qu'entretint Sturgeon avec Star Trek.
Les trois suivants font référence à des réalisateurs cinématographiques ou télévisuels qui s'essayèrent, réussissant ou échouant, à adapter Sturgeon: Bertrand Tavernier, Christian de Challonge et Laurent Heynemann. Trois cinémas d'auteurs portés sur le réel, attirés par Sturgeon plongé sur les espaces intérieurs de l'homme ...
Sturgeon et l'image: j'ai du mal à concevoir l'association, tant l'auteur semble recroquevillé sur lui-même quand il écrit. Mais les points de vue développés dans les trois articles sont intéressants. Et puis de toute façon, cinéma et SF, me concernant, çà ne colle pas, mon avis ne compte pas, je n'ai pas le recul de la passion. La science fiction m'est mots et idées, dès qu'elle est images elle m'est déjà trop ancrée dans le réel.

Bertrand Tavernier cherchant à adapter en vain "Les plus qu'humains" et échouant pendant les négociations: "Je pense que la science-fiction a été littéralement détruite par Starwars. La Guerre des Etoiles a fait tout régresser de cinquante ans en arrière... [ ] ... Et la dictature des effets spéciaux a beaucoup contribué à effacer ce genre de littérature. Parce que pour Bradbury, Simak, Asimov ou Sturgeon on n'a pas beaucoup besoin d'effets spéciaux." On peut être d'accord ou pas, la question a le mérite d'être posée.

Le mook se termine par un port-folio de couvertures anglo-saxonnes et un bref guide de lecture.

Merci à Actusf Ed., Forum les débats, Babelio et Masse Critique.

PS: Sandrine, si tu passes par cette chronique je t'ai laissé au moins une erreur volontaire de forme, histoire de te sentir t'amusant à la traquer. Le problème m'étant néanmoins boomerang redoutable, si tu ne trouves pas (mais çà m'étonnerait), tu vas me renvoyer celles que j'aurai laissé passer. MDR. Je mets Cheyenne au courant de l'erreur commise.

RePS: dans les commentaires qui sont apparus à la suite de la mise en ligne du présent article est venu celui-ci (Merci Jim).
Je cite: 
"Dans ta série de photos, j’en verrais bien une quatrième avec le Galaxie Spécial Sturgeon (2ème série – n° 103) qui contient une belle interview de plus de 20 pages et quelques nouvelles (dont L’éveil de Drusilla Strange que la couverture illustre)."
Dont acte. Image à laquelle je rajoute ceci: elle est en parfaite adéquation avec l'univers de Sturgeon: belle et simple, sans connotation SF aisément reconnaissable. 



Sans oublier une ultime:

Le Masque SF 58 - 1977

37 commentaires:

  1. Zut, on voit une crocs bleue sur la photo. Pas grave;: "Sturgeon c'est le pied..!"

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  2. oui, j'avais remarqué ! les miennes sont rouges mdrrr

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  3. un beau livre à garder précieusement donc ;-)
    hâte de savoir si tu as fait d'autres erreurs :-D

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    1. Surement que si, hélas; çà va disséquer, microchirurgicaliser, passer au peigne fin..! Pas tapé, pas la tête, pas la tête..!

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    2. coupe, coupe, la cervelle sur la table ( extrait de Transformers 1, je crois mdrr)

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  4. monsieur, je ne connais pas cette Sandrine, mais je pense qu'elle serait outrée de voir un livre posé à plat comme ce pauvre Livre d'Or (#5013).

    Suite à votre critique, je me suis procuré cet ouvrage (un mook ?) et je suis en train de le lire. Malgré son côté sympathique, il y sans doute un peu trop de textes déjà lus (Leconte, Walton...).

    Sinon Thomas F. Monteleone est plus un auteur d'horreur, connu chez nous pour son fix-up La ville au bord du temps.

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    1. De l'inconvénient d'avoir ouvert les comms aux anonymes. Me v'là avec deux "anonymes", dorénavant. MDR..! Mais j'ai un doute, presque une certitude. La précision des détails, la rapidité de réponse (qui plus est sans erreur), l'achat subit presque compulsif, comme allant de soi, comme complétant une bibliothèque déjà conséquente.

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    2. Explication: Les Presses Pocket SF (tranche noire et peut-être les grises suivantes) ont un n° en 7000 sauf les tranches dorées des "Livres d'or de la SF" qui sont en 5000.

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    3. Citation Sandrine:"il y sans doute un peu trop de textes déjà lus (Leconte, Walton...)"
      >>> Je n'avais lu que le Marianne Leconte et il m'en ai resté un souvenir très fort, de quelqu'un qui avait compris beaucoup de choses sur Sturgeon et savait faire partager sa passion..

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    4. Citation:"elle serait outrée de voir un livre posé à plat comme ce pauvre Livre d'Or"
      >>> En lisant le mook on rencontre la fille de Sturgeon qui explique que jamais, ô grand jamais, elle n'imposera à un livre une telle torture,son père le lui interdisait.

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    5. Explication: Les Presses Pocket SF (tranche noire et peut-être les grises suivantes) ont un n° en 7000 sauf les tranches dorées des "Livres d'or de la SF" qui sont en 5000.

      en fait non. Les PP de la collection SF (et Fantasy et diverses variantes d etermes) (y compris les LdO) sont numérotés en séquence, d'abord dans la tranche 5000 (+ LE 6000), puis dans la tranche des 7000 en cours actuellement. A noter qu'il existe des fameux trous dans la numérotation, trous qui ne seront jamais comblés.

      Anonyme

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    6. Ah oui, y'a des trous,et pas qu'un peu. J'avais jamais remarqué. J'étais resté sur les 5000 d'un côté et les 7000 de l'autre. Pourquoi ces manques..? Il doit bien y avoir des raisons, éditoriales ou autres: des abandons de parution, des projets pas concrétisés, un souci de chronologie via les cycles inclus (mais je n'y crois pas trop). Le Rayon SF, effectivement n'apporte aucune explication et de plus les voit définitifs.
      J'aimais bien les PPSF noirs, ils étaient minces, on en mettait beaucoup sur rayon au mètre linéaire et en les regardant de loin, au gré de l'épaisseur différente des volumes, de l'ampleur prise par les nom et prénom d'auteur, de la longueur de titre on en reconnait certains. Nostalgie.

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    7. J'émets une hypothèse Gainsbarrienne

      "Je suis le poinçonneur des PPSF
      Je fais des trous, des petits trous, encore des petits trous
      Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
      Des trous de seconde classe
      Des trous de première classe
      Je fais des trous, des petits trous, encore des petits trous
      Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
      Des petits trous, des petits trous
      Des petits… "

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    8. Je m'autocite:"en les regardant de loin, au gré de l'épaisseur différente des volumes, de l'ampleur prise par les nom et prénom d'auteur, de la longueur de titre on en reconnait certains. Nostalgie."
      >>>>> miroirs de sang, le territoire humain, canyon street,la planète géante,cryptozoique, la maison du cygne, le fils de l'homme, terre mouvante. Cherchez l'intrus.

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    9. Il doit bien y avoir des raisons, éditoriales ou autres: des abandons de parution, des projets pas concrétisés, un souci de chronologie via les cycles inclus (mais je n'y crois pas trop).

      on trouve l'explication par Goimard dans un numéro de A&A.

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    10. Alors, je n'aurai pas ma réponse... car de çà je n'en ai jamais eu entre les mains...!

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  5. ah oui, je me suis aussi demandée ce que ça voulait dire " mook" ?

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    1. L'éditeur dit que c'est un mook, alors, let'go, va pour le mook..!

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  6. oui, ce serait bien que les " anonymes" signent avec un prénom, un pseudo.. enfin quelque chose de personnel et plus sympathique ;-)

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    1. T'inquiètes, perso, je n'ai pas de doute (ou peu). MDRRRRRR.
      "Un jour je l'aurai, un jour je l'aurai"

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  7. Ce bouquin m’intéresse mais plus pour l’emprunt (je le proposerai en médiathèques, l’aspect didactique pourrait les intéresser) que pour l’achat.
    Car si j’aime beaucoup aussi ce que Marianne Leconte écrit de Sturgeon, je crains de trouver l’ensemble de ce volume de moins de 100 pages, photos comprises, trop léger.

    La partie qui m’intriguerait le plus concerne les interviews des cinéastes.
    Avin, est-ce que le projet d’une adaptation des Plus qu’humains par Orson Welles est évoquée ?
    Sturgeon en parlait dans un magazine anglo-saxon (j’ai dû le garder quelque part ; il faudrait que je remette la main dessus...) Il avait travaillé un temps sur le scénario.

    Dans ta série de photos, j’en verrais bien une quatrième avec le Galaxie Spécial Sturgeon (2ème série – n° 103) qui contient une belle interview de plus de 20 pages et quelques nouvelles (dont L’éveil de Drusilla Strange que la couverture illustre).
    https://images.noosfere.org/couv/g/galaxie2-103-1972.jpg

    Concernant les propos de Bertrand Tavernier, je suis plutôt d’accord sur Star Wars, pas vraiment d’accord sur l’effet des SFX sur le domaine littéraire de la SF.
    En outre, pour avoir consulté quelques fois le blog cinéphilique de Tavernier, je pense qu’il faut se méfier de certains de ses jugements sur le cinéma de genre moderne. Parce qu’il a à tendance à l’opposer systématiquement aux genres classiques qu’il aime (western, film noir, fantastique à la Tourneur, etc.) et se montre souvent impitoyable avec le moderne (parfois à juste titre...) alors qu’il est à mon avis trop indulgent avec l’ancien.

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    1. Tu sais mon peu d'appétit pour le ciné tout court et le cinéma SF plus particulièrement. Je sais le tien énorme.
      Je vais tenter de te renseigner
      1. Concernant Welles + Les Plus qu'humains il y fait allusion à deux ou trois reprises sans plus.
      2. Concernant Tavernier et l'effet Starwars, je suis plutôt d'accord avec lui. Ma première vision de "La Guerre des étoiles" fut enthousiaste, à l'égal de celle de "2001". Je fus bluffé. Suivirent un myriade de longs métrages peuplés de fusées, d'espace profond qui me firent dire "Bongu, ma SF ce n'est pas que çà, quand même". Et je me suis détaché de la SF-film avec un léger espoir avec "Blade Runner".
      Quant à l'influence négative des SFX de Starwars sur la littérature sf qui suivit: il ne faut pas exagérer, elle a pesée certes mais cela n'a pas entraver les romans SF intimistes.

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    2. Jim, un élément du magazine (je n'ose plus écrire mook) peut t'intéresser.
      Il s'agit, page 51, de la photo d'une coupure de presse relatant le Festival de Metz en 1976, elle semble immédiatement postérieure à sa clôture. En fin d'article, qu'il convient absolument de remettre dans son conteste historique, on trouve (en tout petit, j'ai pris une loupe) au sujet de Christopher Cross présent à Metz:
      " [il] est le créateur des décors et costumes de cette hyper-réalisation cinématographique que sera "Dune" un film de Jodorowski qui relèguera un "2001 Odyssée de l'Espace" au rang de feuilleton.".
      Comme quoi, le regard d'une époque rapporté à celle qui suit.... La vérité appartient toujours à l'avenir

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    3. @Jim; citation:"Dans ta série de photos, j’en verrais bien une quatrième avec le Galaxie Spécial Sturgeon (2ème série – n° 103)"
      >>>>> Tout à fait. Dont acte. Merci pour la suggestion.

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  8. Avin : « Tu sais mon peu d'appétit pour le ciné tout court et le cinéma SF plus particulièrement. Je sais le tien énorme. »
    Je vais essayer de faire court alors.
    Si j’ai une prédilection pour le cinéma de genre, ce n’est pas le cinéma de SF que je préfère, parce que je le trouve souvent mal servi par ce média : avant les 60s, à cause d’effets spéciaux trop sommaires ; après Star Wars, à cause de simplification à outrance des histoires et des personnages.

    Avin : « Et je me suis détaché de la SF-film avec un léger espoir avec "Blade Runner". »
    Oui, on peut considérer Blade runner comme la fin de comète, brillante, du cinéma SF des seventies.
    Le « héros » du film n’est guère sympathique (c’est une sorte de tueur à gages – et un goujat) et le « méchant » est bien charitable de l’épargner au final. On est loin du personnage de gentil voyou qu’Harrison Ford jouait dans Star Wars...

    Avin : « Christopher Cross »
    Je crois que tu veux dire Christopher Foss....
    C’est ta mélomanie rock qui te perd ! ^^
    Foss est l’auteur de deux illustrations qui furent plaquées sur deux recueils de Sturgeon, Killdozer (1976) et Les talents de Xanadu (1978). Deux couvertures loin de l’esprit des textes présentés.

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    1. C’est ta mélomanie rock qui te perd ! ^^
      >>> MDR. Tout à fait. Et les caractères police 2 sur la coupure de presse en question, encore plus. le mook ouvert sur le genou, la main gauche sur le manche de loupe, l'oeil au-dessus, la main droite sur le clavier, l'oeil devant. Bref. Foss me fut un grand de l'illustration SF de qualité, même si son art effectivement fut utilisé à "côté de la plaque".

      "simplification à outrance des histoires et des personnage"
      >>>> Tout à fait. Quand je pense à ce qu'est devenu, premier exemple à me venir à l'esprit, le "Je suis une légende" avec Will Smith, via la volonté de montrer plus que de simplement suggérer.

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    2. https://www.youtube.com/watch?v=ur8ftRFb2Ac&list=RDEMJQ4GDDwi1jXIl_RNE4RuZA&start_radio=1

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  9. l'autre jour on parlait de la signification de "mook", voilà ce que j'ai trouvé sur Wikipédia:

    Le mook est une publication périodique de forme hybride, entre magazine, revue et livre. Le contenu privilégie les grands reportages et les enquêtes approfondies, les textes étant illustrés par des dessins et des photographies, et le traitement passant aussi par de la bande dessinée.

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    1. Merci Cheyenne.
      Ben, çà colle. Seule absence dans le mooc en question : la Bande Dessinée (même si question rangement je l'ai mis avec les BDS). Pour le reste, y'a... pleins de trucs: de l'insignifiant collector à l'indispensable déjà connu.

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    2. mook et non pas mooc, qui est différent . Les mooc ce sont des cours en ligne

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    3. Alors, voilà: mook, mook, mook, mook, mook..! MDR Je m'y ferai jamais. On va donc dire "magazine" et pis c'est tout..MDR

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    4. Bis repetita.
      "Merci Cheyenne.
      Ben, çà colle. Seule absence dans le "magazine" en question : la Bande Dessinée (même si question rangement je l'ai mis avec les BDS). Pour le reste, y'a... pleins de trucs: de l'insignifiant collector à l'indispensable déjà connu."

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  10. tjs d'après Wikipédia:

    Un MOOC (pour massive open online course, d'après l'anglais) ou formation en ligne ouverte à tous (FLOT), aussi appelée cours en ligne ouvert et massif (CLOM), est un type ouvert de formation à distance capable d'accueillir un grand nombre de participants. L'appellation MOOC est passée dans le langage courant en France ; elle est désormais reconnue par les principaux dictionnaires.

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  11. trouvé https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=8345 aujourd'hui, j'aurais juré que la couverture était en n&b (sans doute à cause du Rayon SF).

    Pour Sturgeon, le mieux en VF est sans doute l'omnibus Romans et nouvelles (mazette, quel titre original !), celui-là : https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=2146561804 , d'autant plus qu'il contient le long (et rare) essai Argyll. En VO, il suffit de se procurer les 13 volumes de The Complete Stories of Theodore Sturgeon chez NAB (on en voit 6 page 96). Les puristes regretteront seulement une certaine hétérogénéité dans la présentation.

    s'Anonyme

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    1. @anonyme; citation: "trouvé https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=8345 aujourd'hui"
      >>>>> Je l'ai, mais en version "Titres SF" (moins côté, donc, surement)
      https://www.babelio.com/couv/11175_609217.jpeg

      @anonyme; citation: "j'aurais juré que la couverture était en n&b (sans doute à cause du Rayon SF."
      >>>> Enfin une faille, enfin (smiley MDR..!)

      @anonyme: "mazette, quel titre original !"
      >>>> On est loin des "Songes superbes de Théodore Sturgeon" de "Autres temps, autres mondes" de chez Casterman, hein..?

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  12. Je l'ai, mais en version "Titres SF" (moins côté, donc, surement)

    l'ai aussi. Je ne suis pas sûre que l'on puisse parler de cote pour ces collections, même pour les "Chute Libre" qui sont plus rares que recherchés (j'ai payé celui-là 4€ chez un bouquiniste).

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    1. Rares, oui, pour le moins, je pense n'en n'avoir qu'un ("Service d'ordre"). Peu recherchés, aussi, oui, on les retrouve ailleurs (ou presque). Quoi que, perso à 4 euros, comme toi, j'aurais pris, surtout ce titre.

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