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samedi 11 mai 2019

Cette mort dont tu parlais - Frederic Dard

 Fleuve Noir Special-Police n°115 (1957) illustration de Michel Gourdon

Réédition 1972- Presses Pocket Ed. 416 - illustrateur non référencé


Ce qui m'étonne le plus dans la dualité Frederic Dard/San Antonio est le fait que le vrai nom de l'auteur soit moins connu que celui de sa créature. Il y a du syndrome Frankenstein là-dessous. Le monstre créé par Shelley est plus renommé que son créateur; s'y ajoute un titre de roman qui injustement porte le nom du Docteur. San Antonio masque Dard et c'est bien dommage. Je l'avais constaté par le passé. Les lois commerciales du marché trompent les évidences: pour ma part le second l'emporte sur le premier.

                      

Pourquoi avoir laisser filer autant d'années avant de retrouver Frederic Dard et un de ses romans..? De San Antonio, je peux comprendre ma désormais abstinence à le lire: j'en ai tant vu passer, jusqu'à plus soif, jusqu'à l'overdose, jusqu'à ne plus vouloir y retourner. SA m'a lassé, par usure, ses Béru, Pinaud, Félicie et Berthe récurrents, caricaturaux et jubilatoires, sa prose argotique, picaresque et flamboyante à tous azimuts dispersée,  Mais du Dard, en polar classique, sans le petit monde de SA autour, pourquoi m'y résorber ? Cela avait été, ponctuellement, il y a longtemps, quatre à cinq fois pas plus, un vrai plaisir. A chaque découverte s'ouvrait une parenthèse de qualité, étonnante et brève entre deux lectures plus conséquentes. J'y trouvais le plaisir inattendu de tenir entre les mains un scénario bien bâti, calculé et maîtrisé dans sa simplicité et sa complexité, des personnages bien campés et une prose efficace (quelques fois belle et imagée).



Pour entamer "Cette mort dont tu parlais" il m'a fallu la curiosité d'un internaute-ami qui s'essayait à son premier San Antonio. Il en prévoyait la chronique dans la foulée. Le titre lu était: "Mes hommages à la donzelle". En voici le compte-rendu en lien hyper-texte.

Il adorait les Romans Durs de  Simenon, était plus réservé sur son versant Maigret. Perso, c'était l'inverse, le commissaire à la pipe ayant mes faveurs. Y avait t'il un parallèle de ressentis divergents à établir entre SA et Dard ? Tout en gardant en tête que le belge est quand même un ton au-dessus du naturalisé suisse, n'était-ce pas  le moment de retourner vers l'isérois de naissance...? Dont acte.



"La mort dont tu parlais". 1957. Paul Dufraz revient d'Afrique, le foie bouffé aux mites. C'est la vie coloniale, menée là-bas sous l'équateur, qui a voulu çà. L'alcool ingurgité comme un remède pire que le mal contre la chaleur et l'isolement. Paul est un trentenaire avancé qui, physiquement et moralement déjà fatigué, cherche à se reconstruire et à reprendre pied dans sa vie. Il achète une belle demeure en Sologne, il a désormais l'argent pour çà. Une vie de rentier sans soucis financiers l'attend. Dupraz découvre que le propriétaire précédent a empoisonné son épouse et est resté insoupçonné. Paul en découvre les preuves mais ne dit rien, surtout pas à la police. Ce silence lui servira pour la suite. La Métropole retrouve Paul bien seul, sans héritier direct, sans compagne. Une annonce matrimoniale aux quotidiens: "Recherche vue mariage... situation en rapport" fait rentrer Mina dans sa vie. Il l'épouse aussitôt. A partir de là, comme de bien entendu, tout se complique.

Dupraz constate vite, à peine étonné car déjà amoureux, aveuglé par son bonheur, que son épouse se teint les cheveux en gris pour cacher sa blondeur, porte de vilaines lunettes de vue sans correction, avale sur prescription des gouttes de potion pour le coeur qui ne sont que de l'eau. Dominique, un jeune bellâtre sans le sou, étudiant aux beaux-arts, présenté comme le fils, se fait pique-assiette à demeure pendant que Mina fait désormais chambre à part. Etonnant couple, non..? Classique trio maléfique, répondrez-vous..! Oui et non, c'est beaucoup plus compliqué que çà..! Le "je" narrateur avale des couleuvres grosses comme des boas constricteurs. La mécanique meurtrière se dessine peu à peu, jusqu'à ce que le héros ouvre enfin l'oeil et réagisse sournoisement, en amoureux orgueilleux bafoué...

L'épilogue va déboucher sur un enfer sur terre pour deux protagonistes qui ont tout fait pour le vivre. Cette descente aux enfers fait tout l'intérêt du roman. Les ingrédients de départ ont le goût du vaudeville, ceux de l'épilogue celui du sang.



Le roman est empreint de cette vie simple et tranquille des 50's, de la fin du premier tiers des trente glorieuses. La vie quotidienne promettait alors d'être éternellement heureuse. La Côte d'Azur était le bout du monde merveilleux de vacances estivales rêvées. Pas de télé, du formica pour les meubles, encore peu de considération pour la nouveauté dans un monde qui s'ouvrait à peine au consumérisme. Un paradis perdu, où la vie était facile, sans guère de soucis matériels. Mais quand l'amour, l'argent, l'orgueil et le désir de vengeance s'en mêlent, éternels catalyseurs du pire, la machine sociale se dérègle, l'individu et ses bassesses prennent le dessus, le drame explose comme un abcès qui se vide et déchire tout sur son passage. C'est ce qui attend à parts égales Paul, Mina et Dominique. Avec quelques aménagements temporels, on sent presque la pièce de théâtre possible. Le mari, l'épouse et l'amant frappent les trois coups, le rideau s'ouvre sur le drame à venir. Le premier acte montre le cocu aveuglé, le second le même renseigné sur sa situation, le dernier le voit à l'épreuve de la vengeance.



Le roman ressemble aux films d'alors, ceux projetés dans les salles obscures de cinémas de quartiers bondés, ceux devant lesquels le spectateur fasciné rêvait, riait ou pleurait. Cette lenteur d'action en noir et blanc, cette progressivité douce entre les plans. Ces phrases rondes et lentes, conçues pour être bien entendues et comprises. Je me suis ainsi surpris à voir les péripéties lues comme des scènes animées en noir et blanc, à me laisser bercer par des dialogues très explicatifs..



"Cette mort dont tu parlais" est un huis clos angoissant qui décortique au plus fin trois personnalités, deux à l'oeuvre d'un coup fourré, une au service d'une vengeance. Chacun, tour à tour, place ses pièces sur l'échiquier, attentif au réactions de l'autre, jusqu'au coup final. Mais qui portera l'estocade..? Y aura t'il seulement un vainqueur..? C'est tout l'intérêt du crescendo final avant l'épilogue. Le dernier tiers du roman marque d'un éclairage nouveau une situation classique, introduit une part de machiavélisme percutant.



Le triangle amoureux à l'oeuvre ici, figure récurrente de la littérature, est donc une nouvelle fois mis à contribution. Il est si souvent revenu sur le tapis d'innombrables récits policiers et autres qu'il n'y a plus de plaisir, pour le lecteur d'aujourd'hui, à le croiser à nouveau comme axe principal d'intrigue.. On en connait maintenant, usées jusqu'à la corde, presque toutes les variantes. Pouvait t'on encore en extirper du jus en 1955..? Dard innovait t'il à l'époque ? Je ne sais pas et ne le pense pas. Ce qui est de nos jours presque rédhibitoire était peut-être au coeur des 50's garantie de succès. Je pense ici,  pour croire à sa fraîcheur en 1957, au succès cinématographique retentissant des "Diaboliques" (1955) de H.G. Clouzot qui abordait une thématique principale presque identique*. Toujours est t'il qu'en 2019, à mon ressenti, les ficelles utilisées me furent trop perceptibles durant le premier tiers, puis suffisamment cachées et subtiles sur la fin pour entretenir mon intérêt et emporter mon satisfecit. En conclusion: user d'un thème aussi récurrent est, certes, la faiblesse du roman; mais le sentir travailler par le métier affûté de Dard un plaisir. Ce diable d'écrivain à l'aise sur tant de terrains si divers montre ses réelles capacités à aligner les mots. L'empathie du  lecteur pour les personnages est forte. Les portraits sont bien taillés;  même les seconds rôles ont leurs parts de considération efficace.



Mais tout cela reste néanmoins du roman de gare. Le Fleuve Noir en avait fait son fond de commerce. Pourtant, pour une fois, un roman se montrait largement au-dessus du lot.



* Le générique demandait expressément au spectateur de ne pas révéler la fin à ceux qui viendraient voir le film ultérieurement.

33 commentaires:

  1. Voilà un auteur dont j'ai juste entendu prononcer le nom, comme tout le monde je pense, mais que je n'ai jamais lu.. ( et je ne pense pas que ça arrive un jour :-D )

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    1. Je ne l'ai lu que pour être en parallèles croisées avec Nicolas de livrepoche.fr. Je ne sais pas même si je ne vais pas m'attaquer à la relecture de "Mes hommages à la donzelle"

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    2. C'est, Cheyenne, du roman de gare. Sans plus. Bien foutu néanmoins. Plutôt au-dessus de la moyenne de la collection. Dard avait signé assez vite avec le Fleuve Noir. Plus tard il eut sa collection interne à San Antonio consacré.

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    3. Lecture terminée, je biffe toujours le haut à droite de la première page blanche derrière la 1 de couv, d'un petit dessin rapide au crayon mine qui rappelle celui, récurrent, dans "Les Cigares du Pharaon" de Tintin. Je viens, sur "Cette mort dont tu parlais" d'y coller le troisième. Et je ne me suis souvenu de rien. C'est dire. Vite lu, vite oublié. Telle est la devise du FN.

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  2. oui, j'ai vu que Nicolas va lire tt une série de San Antonio... Nicolas n'a pas peur de s'attaquer aux séries :-D

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    1. Et dans l'ordre qui plus est.:-)
      Et à l'inverse la prudence t'es de mise et le one-shot tu privilégies. Histoire de tâter le terrain. C'est une stratégie qui se conçoit.
      Je ne suis pas regardant à l'orée d'un cycle débutant, s'il peut me plaire, j'y vais. S'il déçoit j'abandonne le reste à lire.
      Cela avait été le cas avec "La Stratégie Ender" de Orson Scott Card qui m'avait heurté.

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    2. Alors pour corriger, oui je m'attaque à la série mais pour la seule raison d'en avoir récupérer 14 en une seule fois (un don de ma maman) et je ne compte lire que ceux-ci dans l'ordre. Je suis pas fou non plus.

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  3. dans le genre " vite lu, vite oublié " ça me fait pareil avec les Harlan Coben... c'est bien écrit et ça passe le temps, mais qd on referme le livre on oublie très vite :-D

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    1. C'est le cas classique de tous les romans page-turner. Ce me sont des titres (et auteurs) bouche-trous. Cà se complique si les volumes sont copieux, obèses. Les petits romans du FN m'étaient précieux pour çà: cadenassés qu'ils étaient à 180, 212, 232 ou 250 pages à grosses police et nombreux chapitres. G. J. Arnaud, pour ne citer que lui, cadrait ses Cie des Glaces à 34 chapitres systématiques.

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    2. La question est quels sont les romans de gare actuel? Malgré l'antinomie de considérer les page-turner de 650 pages comme roman de gare (cad lire le temps d'un trajet) je pense qu'ils le sont.

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    3. Citation Nicolas (livrepoche.fr): "l'antinomie de considérer les page-turner de 650 pages comme roman de gare" >>>>> Oui, Mdr. Tu as raison. A moins de faire les logs trajets en draisine.

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  4. ah, le Arnaud j'aimerais bien les avoir ( la Compagnie des glaces), parait-il que c'est passionnant .. mais ça ne doit pas être facile d'avoir tt la collection ( et je parle même pas du prix..)

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    1. Dès 1980, petit à petit, j'ai acheté les 62 tomes de la première série en Maison de la Presse (en même temps, hélas, que les cigarettes). Un tous les deux mois, ce qui embarque le lecteur dans un sacré marathon. Les 36 premiers en FNA, les suivants en collection interne dédiée. L'auteur et l'éditeur ont conçu le tout en feuilleton. Je ne suis même pas sûr que l'auteur savait où il voulait aller. Poussé par son éditeur, l'auteur, qui n'avait guère d'affinité avec la SF, a lancé avec la série un hameçon, le lecteur a ferré, le cycle s'est poursuivi. Il y a énormément de redites au fil des tomes, histoire de retrouver la trame des intrigues croisées et ne pas perdre le lecteur. Lire en rafale fait rencontrer des résumés inutiles qui lassent vite. Les tomes lus, un à un, imposent le retour sur les faits. S'y ajoutent des erreurs, des résurrections de seconds couteaux morts, des impossibilités, fruits, à l'image de celles de Poison du Terrail au XIXème siècle avec Rocambole et consorts, d'un travail trop intensif.

      L'idée de base est excellente, cohérente, crédible, même si elle se dilue vite dans des excroissances peu vraisemblables. Les personnages sont attachants, on a plaisir à les retrouver. La Cie eut un succès mérité. S'y greffa une adaptation BD, des jeux de rôle et vidéo, une série télévisuelle (médiocre). Ce fut pour le FNA l'occasion de son premier prix littéraire. Pour se faire une idée, le premier tome peut suffire, il met en place l'essentiel de l'univers crée; s'y plaire peut pousser à poursuivre mais, bon, le coeur du récit est déjà en place. Arnaud a du métier, il a fait ses gammes, en auteur-maison Fleuve Noir, avec les collections Espionnage et Special-Police. Il sait écrire vite de manière honnête, cette qualité et ce défaut accouplés génèrent des lectures rapides qui, pour une fois concernant le FN, doivent rester en mémoire pour garder le fil dans la masse énorme des 62 tomes.

      Reconstituer la série originale est maintenant un exploit. Il y eut des rééditions sous la forme d'omnibus (4 épisodes à chaque fois, soit 16 recueils quand même). Ils doivent être trouvables en occasion. S'y ajoute le fait que deux cycles, que je n'ai pas lus, se greffent sur le premier (11+24 tomes). J'ai perdu la série initiale dans une inondation: je ne la reconstruirai pas. Les posséder tous doit donner un côte impressionnante à l'ensemble.

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    2. Mon beau-frère est en train de s'y atteler, je ne sais pas encore ce qu'il en pense.

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  5. oui, non, finalement ça ne me dit pas... ça me donne le tournis tt ça... mdrrrr le mieux c'est de les avoir en numérique, ça prend moins de place :-D
    déjà que je suis pas une adepte des séries longues, pas sûr que je tiendrais le rythme si je les avais à disposition..

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    1. Oui. Tout à fait. Rien qu'en linéaire, le premier cycle doit prendre plus de six mètres de rayonnage. Impressionnant, non. S'y rajoutent les 2.5 m du second cycle et le mètre du troisième. MDR..! 214 pages à chaque fois (environ). Le tournis, oui, c'est çà, c'est le tournis, le poids, le squat.... Tout trop, quoi..!

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    2. Les étagères qui plient sous le poids, les volumes qui gonflent, qui poussent les montants de droite et de gauche, qui expulsent les chevilles de bois... Je suis MDR...!

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    3. J'imagine même la PAL. Près de 10 mètres de haut. La hauteur d'un maison. Une pile instable, hésitante entre équilibre foireux et fracas au sol. Tombés en vrac, ces chers tomes, il convient de les reclasser dans le bon ordre. Un enfer de papier.

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    4. Y'a même pire. Comme je l'écrivais sur le blog de Nicolas. La Saga de Perry Rhodan. Un consortium d'auteurs presque anonymes sous pseudo unique: Scheer et Darlton. La PAL de la Cie des Glaces parait naine à comparer.

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    5. six mètres ? Etonnée je suis. A 2cm d'épaisseur (je suis large) on atteint un peu plus d'1 mètre pour la première série en rangement "normal" (dos visible, vertical). Je te concède un certain nombre de rééditions : sans doute tous les FNA (en FNA puis en bleu, donc trois versions), les omnibus (au moins deux versions), je ne sais pas pour les bleus. La grosse centaine que j'ai doit faire un petit quart d'une Ikéa.
      S'Anonyme

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    6. Bongu Malgu. C'est ma journée. Je me disais aussi, çà fait beaucoup. MDR (jaune). Je me suis complètement gouré dans les calculs vite faits de tête. D'autant que, ne les ayant plus (p***** d'inondation)sous les yeux depuis le 12/02/12, je ne misais même pas sur 2cms d'épaisseur. Pour les 3 cycles originaux çà fait à peine deux mètres (donc, mdr, la hauteur d'un petit cabanon).

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    7. Concernant les différentes déclinaisons, je vois les 36 premiers n° en FNA, les mêmes peut-être réédités en collection dédiée (les bleus), les 26 qui suivent toujours en bleu. Deux rééditions omnibus, dont une en cours. Les volumes du second cycle puis du troisième. Peut-être des omnibus les concernant ?
      Et un "encyclopédie des glaces " entrevu sur le net que je ne sais où loger.

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    8. en fait les FNA eux-mêmes ont été réédités sous les mêmes numéros à partir de 1984. On reconnaît certaines des rééditions (les premières) à la présence du sous-titre "La compagnie des glaces X" en couverture (comme ici).

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    9. Ok. Sur les cinq déclinaisons présentées sous le titre "L'enfant des glaces", j'en avais perçu quatre, n'ayant pas jusqu'à présent vu une différence entre les deux premières manières. Donc , de ce que j'avais, achetant neuf et sans encore lire à partir de 1982 ("Le réseau de Patagonie"), je trouvais tous les précédents tomes en occasion sauf le "sanctuaire des glaces"; le trouvant à l'époque de "Station Fantôme" (1983), j'ai eu bel et bien entre les mains toute la collection originale. Tout a fini à la benne, des volumes gorgés d'eau jusqu'à plus soif, épais comme des éponges déshydratées remises en eau. Bongu de biledegrosse à foisinnade..! J'avais 1m20 de flotte dans la cave collective.

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    10. désolée pour toi...
      Pour L'enfant des glaces, il existe aussi un réédition de l'omnibus FN de 1997 en novembre 2000 (je l'ai) et je soupçonne qu'il existe peut-être une autre réédition au début 2004.
      A noter que les premiers sont aussi sortis en relié dans la surréaliste collection d'Edito Service .

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    11. Je n'ai jamais eu entre les mains la moindre parution d'Edito Service. Pour ce que je repère vite fait, c'est la même illustration que le volume original: "Les petites femmes vertes", "Le livre de Sawa", "le destin de Swa"... Mais ce n'est pas le cas pour d'autres: "Mais si les papillons trichent", "Le peuple des glaces".... Cela ne me semble pas aussi "luxe" que ce que l'image laisse entrevoir. Je serais curieux de savoir les raisons de création d'une telle collection. Je ne perçois pas le lien entre les éléments.

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    12. Concernant l'adaptation TV, j'en ai vu un épisode, un seul, j'ai passé mon chemin vite fait. Le réalisateur en a fait bizarrement un juvénile. Quelle idéée..? Vraiment. La série est quand même adulte de fond et de forme (Arnaud n'hésite pas sur les passages charnels au moins dans les premiers tomes).

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    13. pour le Suragne, c'est la couverture du "Super-Luxe", pour Le peuple des glaces ils se sont trompés de FNA (c'est celle de Il fera si bon mourir...).

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  6. Pour rester sur Dard, je ne vais pas me forcer pour le lire. Si jamais cela me tombe entre les doigts, j'irais curieux et pas spécialement convaincu qu'il me fasse le même effet que Simenon.

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    1. Oui. Ils n'écrivent pas dans la même catégorie. Simenon est quelques crans au-dessus. Mais Dard à du charme, désuet dans ses premières parutions, mordant beaucoup plus tard.

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  7. "Il adorait les Romans Durs de Simenon"

    De nouveau disponible à l'écoute sur France Culture : son adaptation théâtrale et radiophonique de "La Neige était sale"

    C'est ici : https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/la-neige-etait-sale-dapres-simenon-adaptation-par-frederic-dard

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    1. Yeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees.
      Merci..! 1950 en plus.J'étais pô né..! j'y laisse mes oreilles et te dis. Le cousinage entre Simenon et Dard ne m'étonne pas. A suivre.
      Cà me fait penser que sur You Tube, rayon "Les maitres du mystère" on trouve une ribambelle d'adaptations de romans policier d'époque... et quelquefois du Fantastique:
      https://www.youtube.com/watch?v=QvJXU7lbQaY

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