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mercredi 19 février 2020

Thin Lizzy – Black Rose (1979)






Thin Lizzy était un hard-rock band venu d’Irlande. Il avait déjà huit galettes de vinyle noir derrière lui quand parut « Black Rose A Rock Legend » en 1979.

Le groupe était la chose de Phil Lynott; front man charismatique et omniprésent; bassiste émérite à la manière reconnaissable entre mille; chanteur à la voix ronde, douce et groovy; compositeur inspiré. Il fut un mélodiste hors-pair qui délivrait des chansons presque douces greffées sur des rythmes d’acier. Lynott avait l’art de la mélodie qui claque, qui flatte et rend heureux; du tempo calé sur le rythme cardiaque; c’était un musicien qui dévoilait des lambeaux de paradis à qui écoutait et adhérait au feeling embarqué, entre rock, soul et musique celtique..

Ce pur cristal, épinglé sous les sunlights, sur le noir du backstage, s’éteignit en 1986 de l’accumulation de ses excès..

Le groupe s’est, entre autres et de tous temps, acoquiné à des twins guitaristes qui vinrent, éclatèrent puis repartirent vers des carrières autres, vers des horizons où la célébrité effaça l’anonymat relatif. Thin Lizzy leur fut tremplin vers la gloire. « Black Rose » embarqua Gary Moore (quelle carrière dans l’après Thin Lizzy) et, à moindre exemple, Scott Gorham, son acolyte d’alors.

Thin Lizzy fut un berceau, sans cesse renouvelé, de six-cordistes qui par paire, tissèrent un écheveau serré de notes imbriquées, cristallines et inspirées ; nappèrent les titres de riffs acérés que l’on croirait brutaux si, au fil d’écoutes attentives, ils n’apparaissaient pas fins, frais et savants.

D’ordinaire, en cette fin des 70’s, j’aimais presque exclusivement le hard graisseux et sale ; celui brutal, braillard, bruyant et saignant, servi à la louche sans savants dosages ; celui qui tâchait grave et œuvrait dans l’à peu près musical, qui s’éclatait à l’énergie et ne calculait pas. Seule comptait la foire aux décibels qui martelaient les tympans et imposait les boules Quiès comme ultime rempart à la barbarie sonore. Pas d’édulcorants, juste de l’acier en fusion sorti des hauts-fourneaux.  

Thin Lizzy m’a pourtant embarqué dans ses chansonnettes calibrées au millimètre, douces chamallowseries si gourmandes d’énergie redistribuées ; elles sont venues me chopper de l’autre côté du côté sombre du rock, celui soft, celui hard FM que chouchoutaient les radios bien propres sur elles, si consommatrices d’un hard édulcoré et sage qui se vendait comme du petit pain.

Mais Thin Lizzy c’était autre chose, le groupe sonnait vrai et sans calcul, c’était de la bonne pâture pour hard graisseux qui y trouvaient paradoxalement leur compte. Thin Lizzy flottait quelque part à la frontière entre le hard rock survitaminé et la sophistication doucereuse du hard FM.

De nos jours, le combo est devenu culte pour maints musicos à nouveau en phase avec les 70's. Nostalgiques à rang égal de Led Zep et autres Deep Purple, ils se lancent dans des Tribute Bands plus risqués quand les groupes modèles sont moins connus, ressuscitant par exemple la musique du Thin qui nous revient alors comme un boomerang magique ! De par chez moi, ils ont un nom: "Black Rose Communion"*.

Long live Phil Lynott, long live Gary Moore. 

Do Anything you Want to

S&M

Got to Give it up

Thin Lizzy - Roisin Dubh (Black Rose) A Rock Legend


01.Do Anything You Want To
02.Toughest Street in Town
03.S&M
04.Waiting for an Alibi
05.Sarah
06.Got to Give It Up
07.Get Out Of Here
08.With Love
09.Róisín Dubh (Black Rose): A Rock Legend

Phil Lynott – bass guitar, lead vocals, twelve-string guitar
Scott Gorham – lead guitar, rhythm guitar, backing vocals
Gary Moore – lead and rhythm guitar, backing vocals
Brian Downey – drums, percussion.

Phil Lynott
                               
Gary Moore & Scott Dorham 



* Black Rose Communion 



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