Le Creuset du temps / Le Monde du Lignus

 

 

 

« Le Creuset » du temps » de John Brunner.

Je ne l’ai jamais lu.

Je devrais … on en dit tant de bien. S'Anonyme la première ..!

« Cette vaste fresque retrace les principales étapes d'une race végétale vers la connaissance scientifique » dixit Claude Ecken in Fiction 364.

Le pitch m’a toujours laissé rêveur, l’esprit ailleurs, évoquant des humanoïdes de chlorophylle comme aurait pu les décrire et les faire vivre Jack Vance (qui l’a peut-être fait d’ailleurs). De là à en faire un dessin/hommage qui, sans nul doute, prend des libertés énormes avec ce que contient réellement le roman, il n’y a que le fruit du hasard qui m’a fait entrevoir au départ des tournesols de pierre ("des tourne-cailloux" imaginai-je) alors que leur aspect ligneux est bien plus flagrant.

Alors, en voilà une espèce venue de ladite planète, pivotant sur des cous de bois, suivant d’un œil unique trois soleils (rien que çà). Chacun le sien, ce qui explique, qu’aucun deux ne regarde dans la même direction (on s’en sort comme on peut).

Un petit coucou en corollaire à Michel Jeury et à son « Monde du lignus » qui, peut-être,vogue sur une idée similaire (je ne l’ai pas lu non plus, j’ai bien fait de venir n’est-ce-pas, MDR) .

 

    

 

4 de couv de "Le creuset du temps": "Voici l'histoire d'une planète condamnée dès sa naissance parce que l'étoile qu'elle accompagnait devait traverser une zone dangereuse dans l'espace interstellaire. Une région de gaz, de poussières, de tourbillons, où les étoiles se heurtaient ou encore explosaient en devenant des novae et détruisaient leur cortège de planètes.

     Sur cette planète, pourtant, était apparue une forme d'intelligence, un peuple étrange issu de sortes de végétaux. Et dès que ces intelligences purent lever les yeux vers le ciel, elles devinèrent, puis comprirent scientifiquement que leur destin était scellé.

     Mais elles ne renoncèrent pas à survivre. Certaines d'entre elles se donnèrent pour tâche, à travers les millénaires, de conquérir assez de savoir pour gagner l'espace et survivre à la destruction de leur monde.

     Et elles réussirent.

     Peut-être John Brunner nous les donne-t-il en exemple ? Avec le soin minutieux, le sens de la couleur qu'il a magistralement manifestés dans Tous à Zanzibar, il brosse ici à travers cent personnages, rnille anecdotes, le portrait d'une espèce entière acharnée à survivre. Une espèce terriblement différente de la nôtre, sauf par l'intelligence et par les sentiments."

 

Une courte chro sur CSF