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vendredi 11 novembre 2022

A suivre ... Lecture abandonnée


    Chronique à suivre.

    En attendant: quelques mots sur une collection mythique (« Fantastique Science-Fiction Aventures » 1979-1989) chez Néo (Nouvelles Editions Oswald ) mais surtout sur l’illustrateur-maison : Jean-Michel Nicollet.

    Le Rayon SF* précise, je cite « Rééditions et inédits (les uns et les autres de qualité) alternent dans cette série dirigée par Hélène Oswald, qui a eu l’heureuse idée de confier l’illustration des couvertures au talent de Jean-Michel Nicollet, dont les sujets, toujours rigoureusement centrés, exercent une bien étrange attirance. Ces ouvrages tranchent ainsi avec bonheur sur la monotonie de bien des productions »

    Je plussoie. Mais Nicollet, ici ou ailleurs (Metal Hurlant, par exemple), bien que techniquement irréprochable et talentueux, se montre un rien trash dans sa singularité (en effet bienvenue) et me heurte confusément parfois sans qu’aucune explication satisfaisante et rationnelle ne me vienne à l’esprit. Par contre, certaines illustrations me semblent de toute beauté comme jaillies d’un autre état d’esprit ("Créateurs d'étoiles" de Stapledon).

    PS : Je suis l’heureux possesseur de « Et l’homme a saigné noir » (1989)(jamais lu) signé Richard Lortz (« Sombre crapule » collection, « Crapule Productions Ed. ») dont la jaquette externe à multiples rabats (6, rien que çà, en incluant les recto et verso de couverture) montre tous les talents de l’illustrateur (ici, en cinémascope 16/9ème)

*celui paru en 1983, les auteurs n’y listent ni ne commentent au-delà de cette année, la collection est apparemment défunte en 1989 (CF Noosfere).



5 commentaires:

  1. Je me demande : es-tu familier de l'oeuvre de Lovecraft ?

    Parce que je pense que ça joue beaucoup sur la perception de ce roman...

    A une époque, j'avais lu toutes les nouvelles de l'auteur de Providence que j'avais pu trouvées. Alors en lisant ce "Retour à Arkham", je me trouvais toujours avec un temps d'avance sur le protagoniste, mais cette absence de suspense ne me génait pas, au contraire : je m'amusais à suivre ses mésaventures, en me disant à chaque chapitre "Toi, mon gars, tu ne sais pas dans quel pétrin tu vas te fourrer..."

    Cependant, s'il n'y avait eu ce jeu de l'oie lovecraftien, je pense que ma lecture aurait été pénible car de tous les romans de Bloch que j'ai lu, j'estime que c'est le moins bon, et d'assez loin.

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    1. >> Je me demande : es-tu familier de l'oeuvre de Lovecraft ? >>> Non, pas tant que çà, et encore moins que çà. Quelques nouvelles picorées jadis de ci de là. Sans plus. Deux titres seulement recensés: "Dans l'abime du temps" et en satellite, du cercle lovecraftien, les nouvelles de "Le rôdeur devant le seuil". Le bagage est léger, les contenus se sont envolés, des noms propres seuls me reviennent (parait t'il à ne jamais prononcer). J'en suis conscient, HPL, m'est un écrivain classique qui ne me revient pas souvent sous le clavier; et pour cause... j'y suis novice, en ABCédaire débutant. Sa cosmologie ne m'a jamais vraiment tentée. Je comptais sur mon intérêt pour Bloch pour m'éclairer le chemin, mais s'il s'y obscurcit il va me falloir réviser mes ambitions. Oups..!

      >>"A une époque, j'avais lu toutes les nouvelles de l'auteur de Providence que j'avais pu trouvées." >>> Un gros peu quand même. En "Bouquins" omnibus son œuvre fait pavés (au pluriel). Le tout plus haut que large et long ? Sacrée pente à remonter. Une ascension plus qu'une rando en faux plat. Re-oups..!

      >> "en lisant ce "Retour à Arkham", je me trouvais toujours avec un temps d'avance sur le protagoniste, mais cette absence de suspense ne me génait pas, au contraire" >>> Et perso, un éternel pas de retard, une navigation à vue, à tâtons, en découvertes brumeuses et vaines. Re-re-oups..!

      >> "Toi, mon gars, tu ne sais pas dans quel pétrin tu vas te fourrer..." >>> Et moi donc, MDR.

      >> "Cependant, s'il n'y avait eu ce jeu de l'oie lovecraftien, je pense que ma lecture aurait été pénible car de tous les romans de Bloch que j'ai lu, j'estime que c'est le moins bon, et d'assez loin." >>> Or donc, la messe est dite. Je vais m'essayer, désormais sans illusions, à quelques pas plus avant, histoire de voir ... mais si, en bout d'orteils, je sens la fragilité de la glace je ferai demi-tour.

      Merci Jim..! Par le bon bout, réfléchir au problème...

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    2. Jim, tu as raison. J'ai abandonné et suis passé à autre chose.

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  2. >"celui paru en 1983"
    le blanc, donc. Le noir s'arrête logiquement en 1985. Pour la liste complète (pas vraiment, mais bon) on la trouve dans le Caillens et Mura (l'espèce de photocopie du "Rayon SF" mais en plus cher).

    Sinon, j'ai toujours été étonnée de la fascination qu'exerce cette collection sur certains. J'avoue que je n'en ai à peine qu'une quarantaine que j'achète quand je les trouve à des prix décents. Mais le couple vieilleries(reprises de collections défuntes)/Nicollet n'est pas ma tasse de thé.

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    1. « Rayon SF ». Je l'ai en achevé d'imprimer du 15 janvier 1983. J'ai mis la photo dans le corps de l'article (le blanc est devenu jaunâtre sous le minimum de flash nécessaire). Je ne m’en sers plus guère, le Net est plus rapide. il a bien bourlingué et est annoté de ma main de certaines des parutions ultérieures. De toutes façons son versant argus est caduque.
      NéO FSFA Son succès est peut-être du à Nicollet justement, via son travail BD en parallèle, comme en complément de collection pour bédéphiles. Je dis çà, j’en sais rien..

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