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dimanche 28 octobre 2018

Les Attracteurs de Rose Street - Lucius Shepard



Titre original: "Rose Street Attractors", 2011
Présente édition: Le Bélial" 2018, collection "Une Heure-Lumière"
Traduction de Jean-Daniel Brèque, illustration de Aurélien Police

En préambule à cette chronique: un avertissement.
J'avais ouvert le présent article antérieurement à ma lecture de la novella sous le titre temporaire de "A suivre".
Des commentaires bienvenus (merci aux intervenants) se sont greffés à la seule illustration de couverture de l'ouvrage.
La chronique qui suit a été mise en ligne le 3/11/2018.
Tous les commentaires antérieurs sont donc a considérer comme tels.

>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>> 

Mon épouse, depuis quelques temps, fabrique de jolis attrapes-rêves amérindiens. Des cercles, du fil, des plumes, des perles...
Coïncidence à la croisée des parallèles avec cette novella de Lucius Shepard que je viens de terminer ? L'auteur y imagine les "attracteurs", des attrapes fantômes: du fil électrique et le courant qui va avec, des filtres à particules, du bois, de la ferraille.

Les lieux:
_Le Londres victorien perclus de smog et de pollution, perpétuellement enténébré et enfumé; celui de la fin du XIXéme siècle qui mord à pleines dents dans la Révolution Industrielle anglaise. Celle qui enrichit ou appauvrit, qui crée de par nature quartiers riches et bas-fonds. Contraste étonnant entre opulence ostentatoire et pauvreté ghettoïsée.
_Un sélect "Club" huppé des beaux quartiers, celui des "Inventeurs". On y joue l'éternel jeu victorien de la notabilité, de la respectabilité que rien ne doit entacher. Si ce n'est que rien ne résiste au besoin de s'encanailler dans les bas-fonds et ses bordels luxueux. Un "Club" où on pratique l'ostracisme à l'égard de certains de ses membres borderline. Ainsi à l'encontre de Jeffrey Richmond...
_Les bas-fonds de la Métropole, la misère et la loi du plus fort; un ex-boxon au détour d'une de ses rues misérables.

Les hommes:
_Jeffrey Richmond, membre du Club des Inventeurs, génial découvreur qui, curieusement et malheureusement pour sa respectabilité et son insertion, vit dans les bas-fonds de Londres dans une sombre et haute maison dont il est propriétaire depuis le trouble décès de sa soeur. C'est un ancien boxon, il y a peu encore encanaillé par la frange basse de la High Society. On y trouve Jane et Dorothéa, troubles compromis entre domestiques et sensuelles pensionnaires d'un passé récent. Trouble trio auquel s'ajoute le souvenir (et plus si affinités) de la soeur de Jeffrey, Christine, qui avait racheté la haute demeure pour qu'elle perdure dans son objectif initial.
_ Samuel Prothero, le "je" narrateur du récit, un jeune aliéniste prometteur et opportuniste, freiné dans sa progression sociale par une profession non encore véritablement reconnue, altruiste néanmoins dans son désir de monter une clinique psychiatrique destinée aux basses classes. Il est en attente de renom et d'argent pour réaliser ses rêves. Jeffrey.

Richmond va contacter Prothero pour que ce dernier, contre finances, détermine pourquoi depuis que les "Attracteurs"fonctionnent au sommet de la maison, Christine réapparaît en fantôme...

Les choses:
Les "Attracteurs" montés au sommet de l'immeuble, avaient été conçus à l'origine par Richmond comme des filtres à particules capables d'assainir l'air vicié de Londres. Si ce n'est qu'à l'usage l'invention se montre capable en parallèle de "coaguler" les fantômes de Londres, de leur rendre un semblant de vie... Christine en est bénéficiaire d’au-delà la mort.

Cette invention, tant dans sa pratique de mise en oeuvre que son esthétisme et son volume m'a paru proche de la machinerie de Frankenstein. Shepard se rapproche ici de Shelley, d'autant qu'à l'image  du monstre  de l'auteure Richmond essaie de faire "remonter sa soeur  à la surface".

Les lieux, les hommes et les choses sont en place... ne restent que les actes: Shepard va les créer au rythme des péripéties qui s'agglutinent, des révélations qu'il va nous faire, des coups de théâtre qu'il va imaginer.

La suite appartient au récit....

Cette novella est, à mon sens, un récit fantastique classique bien mené, respectable et recommandable, d'une lecture prenante, rapide si ce n'était que les longues phrases (trop..?) de Shepard demandent attention, concentration et temps. Il se place dans un créneau très majoritairement fantastique, aux franges de la SF (les "attracteurs" sont t'ils pivots science-fictionnels ?), flirtant avec le steampunk (on en sent le parfum mais on n'y trouve pas les ingrédients). Je l'ai traversé avec l'arrière pensée étonnante d'un hommage rendu (et réussi) à une époque, au style du Fantastique d'alors, à ses mécanismes de création et d'écriture (quelle belle prose mimétique que celle de Shepard)

Maintenant, si l'objet livre est, sans conteste, beau et réussi (belle illustration de couverture qui recrée l'ambiance sombre du contenu) se pose la question de l'adéquation d'une novella avec un contenant luxueux (l'aurais-le lu si on ne me l'avait pas prêté ?). "Une heure-lumière", la collection, s'est consacrée à ce créneau restreint, çà à l'air de fonctionner pour elle, tant mieux. Elle est sur un terrain sur lequel je n'aurai pas parié positivement à l'origine.

29 commentaires:

  1. Réponses
    1. Apparemment oui, du moins pour l'instant, car l'auteur sait manier la SF et le Fantastique et quelques fois mêle habilement l'un et l'autre. Il possède une vraie qualité de plume, propose de longues phrases auxquelles il faut parfois s'accrocher. Là, il use d'une prose victorienne assez bien réussie car il promène son héros dans les bas-fonds londoniens du XIXème siècle.. Je ne sais pas si c'est une novella inédite. L'auteur est mort en 2014. La collection m'intrigue. On m'a prêté le bouquin.

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    2. ah je pensais que c'était un roman... il fait combien de pages?

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    3. 132. La collection s'est spécialisée dans la novella: "Une Heure-lumière". Elle semble tenir la route, malgré un créneau resserré. Je trouve les unes de couv vraiment très jolies.Le traducteur est Jean-Daniel Brèque, celui du "Terror" de D.Simmons. Mais le prix me semble un peu excessif.

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    4. c'est effectivement du fantastique (une histoire de fantômes dans le Londres du XIXème siècle).
      Un texte assez rare, il a été initialement publié en VO dans une anthologie et repris dans un seul recueil de Shepard (assez onéreux).
      Les titres de la collections sont plutôt jolis en tant qu'objets (un peu trop de bandeaux toutefois) mais la ligne éditoriale n'est pas évidente.
      Dans ce cas, c'est surement un coup du clan pro-Shepard au sein du Bélial (à savoir JDB qui est fort amateur de cet auteur).
      Shepard est un peu le chouchou d'une certaine frange des amateurs francophones, si l'on en croit le nombre significatifs de ses titres traduits, dans son pays d'origine, c'est moins facile pour lui.

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    5. "Shepard est un peu le chouchou d'une certaine frange des amateurs francophones"
      >>>> Sans compter ceux qui comme moi ont longtemps eu de la peine à adhérer à ses phrases longues. J'avais adoré "Sous des cieux étrangers" en réussissant enfin à passer cet obstacle. Du coup,après tant d'années de réticence, d'attentisme (je flairais la qualité sans m'y décider, la mise en PAL systématique de tous ses titres achetés mais non lus, me couta cher), je me range au ressenti de cette frange.

      "c'est effectivement du fantastique (une histoire de fantômes dans le Londres du XIXème siècle)"
      >>>> Au 1/3 lu environ: aucune goutte ni de steampunk ni de SF, effectivement. Du fantastique assez classique, d'ailleurs.

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    6. je n'ai jamais vraiment été une fanatique de Shepard (même si je découvre avoir une bonne vingtaine de ses bouquins). Les trucs vaguement fantasy intellectuelle (les Griaule par exemple) ou les textes ressortant plus d'un certain "magic realism" teinté d'exotisme sud-américain (le Vietnam d'ailleurs comme dans Radiant Green Star mais aux portes des USA) m'ont toujours laissée de marbre. Même sa SF pure et dure (et il y en a peu) comme le multi-primé Barnacle Bill the Spacer ne m'a que rarement transportée.

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    7. "un peu trop de bandeaux toutefois"
      >>>>> Ils n'ont aucune emprise sur mes choix. Je les garde par "collectionnite chronique pure". Ils ont même souvent un effet de rejet sur l'objet convoité quand je sens que l'éditeur par leur intermédiaire essaie de trop me choper à l'arraché. Par exemple, un bandeau Hugo de l'année me mettrait maintenant plutôt sur le recul.

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    8. "Les trucs vaguement fantasy intellectuelle (les Griaule par exemple)"
      >>> Le seul que je n'ai pas acheté. Je n'ai pas de réelle affinité avec la Fantasy. Ceci expliquant cela.

      "les textes ressortant plus d'un certain "magic realism" teinté d'exotisme sud-américain (le Vietnam d'ailleurs comme dans Radiant Green Star mais aux portes des USA) m'ont toujours laissée de marbre."
      >>>> Ce sont surtout ceux-ci qui me tentaient via un étrange mécanisme d'age personnel en adéquation avec l'époque de la guerre du Vietnam.

      "Même sa SF pure et dure (et il y en a peu) comme le multi-primé Barnacle Bill the Spacer ne m'a que rarement transportée."
      >>> Alors là, s'il y en a un qui m'a fait kiffer c'est celui-ci. Mais tu connais ma prédisposition à apprécier les titres qui mettent en scène les oubliés de la vie: "Cristal qui songe" par exemple.

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    9. @Anonyme.
      Citation: "Un texte assez rare, il a été initialement publié en VO dans une anthologie"
      >>>> Une anthologie thématique..?

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    10. oui, celle-là dont le pitch est Stories of Steampunk and Supernatural Suspense.

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    11. Et, est-ce que tu sais comment est née cette anthologie, est-ce que c'était une demande particulière de l'assembleur faite à chaque participant souhaité (cela semble être le cas de Shepard) et/ou un panaché de textes pré-existants..?

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    12. ce sont des textes originaux (l'anthologie était sans doute sur invitation).

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    13. Merci pour la précision.
      17 nouvelles pour 400 pages. Shepard avec sa novella a du squatté toute la place..?

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  2. Shepard, pour ce que j'ai déjà lu de la novella parait ne pas avoir voulu inclure d'éléments steampunk et s'être cantonné dans le fantastique. Je ne sais pas encore quelle place donner aux attracteurs: SF ?

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  3. Anonyme : « Un texte assez rare (...) repris dans un seul recueil de Shepard (assez onéreux). »

    Ledit recueil, Five autobiographies and a fiction, était prévue en traduction au Bélial avant que le décès de l’auteur ne complique la question des droits.
    Impatient, je me le suis procuré (d’occasion – un exemplaire de bibliothèque – parce qu’il est effectivement assez cher).

    Anonyme : « Les titres de la collection sont plutôt jolis en tant qu'objets (un peu trop de bandeaux toutefois) mais la ligne éditoriale n'est pas évidente. »

    +1(+1)+1

    « Les trucs vaguement fantasy intellectuelle (les Griaule par exemple) »

    Les Griaule ressemblent parfois à « de-la-fantasy-pour-ceux-n’aiment-pas-la-fantasy », ce qui me convient bien. ^^
    Je n’ai pas encore tout lu mais j’aime déjà beaucoup plusieurs de ces textes.

    Anonyme : « le multi-primé Barnacle Bill the Spacer »

    J’ai l’impression que Shepard était partagé quant au succès de cette nouvelle ; car quand il critiquait que les choix des lauréats des prix du genre se concentrent sur des histoires mettant en scène des « lame little prince » ou des personnages handicapés, je ne pouvais pas m’empêcher de penser qu’il songeait en partie à son propre texte...

    Avin Morganex : « Shepard (...) parait ne pas avoir voulu inclure d'éléments steampunk et s'être cantonné dans le fantastique. Je ne sais pas encore quelle place donner aux attracteurs: SF ? »

    Les attracteurs auraient pu donner matière au développement d’un récit de SF (steampunk) mais en l’état cette nouvelle demeure de fantastique.

    Comme le dit notre chère anonyme, Shepard a produit peu de SF pure et dure. Il n’avait pas vraiment d’intérêt pour ce registre, sa mécanique.

    Ce qui l’intéressait, c’était plutôt un cadre, une atmosphère, une couleur...

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  4. l'histoire fait peur? je trouve que c'est original cette idée de coaguler les fantômes :-)

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    1. Est-ce que l'histoire fait peur ? A mon sens non,pas du tout, le fantastique ici à l'oeuvre est plutôt soft, on ne se trouve pas du tout en versant gore, en territoire d'horreur. Ce n'est pas du Stephen King: pas d'effroi, pas de sang. Juste une ambiance étrange, une atmosphère sombre et tendue.

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  5. J'ai lu, après rédaction et mise en ligne de la présente chronique, quelques chroniques autres se rapportant au titre. Certains y voient un assemblage de clins d'oeil en hommage au fantastique classique: Dracula (l'homme seul dans la maison de l'inquiétant maître des lieux), Frankenstein (voir dans le corps de ma chronique, mais est-ce du Fantastique..?), à Poe (Dr Jeffrey et Mr Richmond)... etc
    Pourquoi pas..?
    Surtout si perso j'y rajoute ce cauchemar lovecraftien sur le final de la novella, quand des centaines de visions fantomatiques inquiétantes s'agglutinent et se brassent en nuage noir au-dessus de l'attracteur.

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    1. D'un autre coté, est-ce que l'on peut écrire du fantastique classique nouveau, autour d'une époque et d'un lieu emblématiques du genre, sans piocher dans le fonds commun, sans tirer des ficelles déjà usées..? Tout n'a t'il pas été déjà imaginé et écrit..?
      Dans une tentative de contre-réponse je pense à Mélanie Fazi qui tricote du fantastique classique de la meilleure eau...mais dans une contexte moderne, contemporain.

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    2. Dans beaucoup de romans, les idées sont reprises, les contextes tout ça..ce qui compte au final c'est la manière de traiter l'histoire, la qualité de la plume.
      enfin, en ce qui me concerne, je n'ai pas assez d'expérience dans le domaine du fantastique pour juger.. donc si je devais lire ce récit, ce serait une totale découverte! :-D

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    3. Dans beaucoup de romans, les idées sont reprises, les contextes tout ça..ce qui compte au final c'est la manière de traiter l'histoire, la qualité de la plume.
      >>>> Tout à fait.

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    4. Avin Morganex : « J'ai lu (...) quelques chroniques autres (...) Certains y voient un assemblage de clins d'œil en hommage au fantastique classique: Dracula (l'homme seul dans la maison de l'inquiétant maître des lieux), Frankenstein (...), à Poe (Dr Jeffrey et Mr Richmond)... »

      J’en ai lu aussi et, hormis pour Frankenstein sur quelques aspects, je trouve souvent ces rapprochements trop légers.

      Par exemple, pour Dracula, sous prétexte de « l’homme seul dans la maison de l’inquiétant maître des lieux » : le proprio a des sautes d’humeur mais n’est pas toujours inquiétant et surtout le héros peut très quitter les lieux s’il le souhaite, ce qui le retient vient de lui (curiosité scientifique/ambition professionnelle/désir sexuel/sentiment amoureux...)

      « (...) perso j'y rajoute ce cauchemar lovecraftien sur le final (...) »

      Plutôt que lovecraftien, je dirais... shepardien. ^^

      Ce genre d’entités peu caractérisées (souvent des formes, des silhouettes...), on en trouve assez souvent dans ses textes, parfois dans des visions/hallucinations. Je mettrais ça en lien avec un intérêt, au moins esthétique, pour des manifestations d’esprits sur fond de chamanisme/vaudou/etc. qu’il a pu développer par ses nombreux séjours en asie du sud-est et amérique latine.

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    5. @Jim.
      Citation: "Plutôt que lovecraftien, je dirais... shepardien. ^^" >>>>> Ce qui m'amène à écrire que je n'en connais pas encore assez sur son univers. Si ces visions sont récurrentes elle lui sont donc propres et échappent à toutes autres références antérieures. Mais de première intuition j'avais pensé à HPL. Et comme je fais confiance à ta connaissance de l'oeuvre...

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  6. sur le texte lui-même, je serais moins respectueuse et pas très gentille en disant que le gimmick central m'a fait penser à un mélange mal digéré des éléments de Ghostbusters mais à Londres au lieu de New-York.

    Sur la collection, je pense que "contenant luxueux" est peut-être un peu trop flatteur. Par exemple , le texte d'Egan existe en VO dans une version que je qualifirais de vraiment luxeuse (Subterranean Press, 2016), qui, pour la posséder, est quand même d'un autre niveau (le prix aussi, il est vrai).
    Sur les collections de novellas, c'est une idée éditoriale qui ressurgit régulièrement, soit sous la forme de collections de textes "solo" comme HL mais aussi celle-là, soit sous la forme de textes accolés de façon à former un volume d'une taille suffisante (on pensera aux Etoiles Doubles), soit sous la forme de novellas discrètement "déguisés" en romans comme une partie des Futurama blancs.
    D'une façon logique, on trouve toutes ces stratégies en VO quelques années avant (des Ace Doubles aux multiples collections de novellas à l'existence plus ou moins longue).

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    1. sur le texte lui-même, je serais moins respectueuse et pas très gentille en disant que le gimmick central m'a fait penser à un mélange mal digéré des éléments de Ghostbusters mais à Londres au lieu de New-York.
      >>>>> Oui, aussi. Je vais peut-être dire une bêtise. Toi seule, peut-être, en vérifiant, pourra confirmer ou pas. Est-ce que cet aspect hommage/tribute/pastiche n'était pas une volonté délibérée de l'anthologiste de créer avec le recueil original une telle atmosphère revival ?

      (on pensera aux Etoiles Doubles
      >>>> Quand les "Etoiles Doubles" sont sorties, je me suis bien gardé d'en acheter. Elles pesaient aux yeux de mes faibles finances d'alors comme d'un faible intérêt rapport quantité/ prix. D'autant que Présence du Futur (même éditeur et même politique tarifaire) même en format poche avait hélas presque le désagrément financier du grand format. Il m'a fallu attendre d'en trouver en occasion et j'en possède peu.

      D'une façon logique, on trouve toutes ces stratégies en VO quelques années avant (des Ace Doubles aux multiples collections de novellas à l'existence plus ou moins longue).
      >>> Comme quoi mimétisme n'est pas innovation.

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    2. Quand les "Etoiles Doubles" sont sorties, je me suis bien gardé d'en acheter. Elles pesaient aux yeux de mes faibles finances d'alors comme d'un faible intérêt rapport quantité/ prix. D'autant que Présence du Futur (même éditeur et même politique tarifaire) même en format poche avait hélas presque le désagrément financier du grand format. Il m'a fallu attendre d'en trouver en occasion et j'en possède peu.

      en fait, il n'y en a que 14 ce qui permet de les collectionner rapidement (surtout que ce ne sont pas des livres particulièrement recherchés même s'ils ne sont pas fréquents). J'avais dû me procurer l'intégralité peu après leur sortie. Avec seulement une moitié d'inédits, il est vrai que l'intérêt était moindre. Au niveau tarif (19FRF), par contre, ils n'étaient pas si chers que cela (les GB étaient autour de 25/29, les Futurama à 22 pour les livres avec un prix mentionné).

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    3. Anonyme : « (...) le gimmick central m'a fait penser à un mélange mal digéré des éléments de Ghostbusters mais à Londres au lieu de New-York. »

      Tu as bien le droit ne pas être très gentille avec ce texte si tu ne l'aimes pas. ^^

      Cependant, je vois mal le rapport avec Ghostbusters.
      Il y a des fantômes et une technologie qui a effet sur eux mais à part ça...

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    4. Je pense qu'Anonyme fait allusion en outre aux chasseurs de fantômes eux-mêmes..! Non ..?

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