Pour mémoire, voici la pochette originale, celle de Led Zeppelin 1:
Led Zeppelin avait à son répertoire scénique un monumental solo de batterie intitulé "Moby Dick". Chaque soir de concert il fut interprété et rajouta à la gloire de John Bonham, le batteur du groupe. On le trouve, version studio, sur Led Zep 2 et tous les live du combo.
On peut imaginer une autre pochette pour le premier album du groupe si le titre y avait été inclus, et même un nom de baptême tout autre pour les quatre musiciens réunis. La voici telle qu'elle n'a jamais existée. Uchronie graphique si vous le voulez bien.
Bonham frappait fort. Ses peaux s'en souviennent. Le marteleur de Dune, pour imager. Toujours en fond de temps pour plus de poids encore. Sa façon était lourde, pesante, venue de loin, des singes de 2OO1 en début de film. L'homme avait des enclumes en bout de bras, des semelles de plomb sur la grosse caisse.
Le plus grand batteur du hard rock des 70's ? Pas loin.
Plant à son décès a dit que le Zep n'y survivrait pas, l'alchimie des quatre était brisée (un pour tous et tous pour un, un des rares groupes sans vrai leader) et l'âme rythmique s'était envolée à son départ. Son fils vint taper ponctuellement pour les quelques reformations d'un jour mais on sent que ce n'était pas çà.
RIP
Une autre façon de lire le dessin et d'y entrevoir une évocation des Baleines Solinas de G.J. Arnaud dans son cycle consacré à la Compagnie des Glaces. Ce sont des baleines volantes aux entrailles creusées de cavités embarquant les Hommes-Jonas et leurs technologies spécifiques. Elles constituent un moyen de locomotion aérien qui contourne les entraves, interdits et limites à la libre circulation imposés par les Grandes Compagnies Ferroviaires de cette Terre glacée dystopique imaginée par l'auteur.
Rayon Dirigeables & SF: "Les voyages uchroniques d'Oswald Bastable" (3 tomes) de Michaël Moorcock. Un excellent dépaysement romanesque.
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