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mercredi 18 septembre 2024

Gilles n°01 Supertramp

 

Gilles, c’est un pote de ma vie réelle. Il dessine, il peint, il expose. Et il a une patte que je lui envie.

Son créneau graphique : revisiter à sa manière les discographies de groupes rock qui ont fait l’histoire musicale du genre en proposant pour chacun, par lots de 9, certaines illustrations de leurs pochettes d’albums respectives … Elles vous rappelleront, pour la plupart, bien des souvenirs nostalgiques. Sur le fil des 53 tableaux que comporte, à ce jour, la série se déroulent lentement les années passion-rock de mecs de mon âge qui ont plongé avec goinfrerie dans la zikmu-rock & consoeurs.

Ci-dedans, le premier de la série. A suivre pour les autres.

Supertramp. Une légende coure autour de leur premier concert sur Paris. Mais peut-être n’est ce, après tout, que la simple vérité ? D’autres combos tout aussi connus vécurent des galères encore plus étonnantes. Il n’y eut, parait t’il, que six spectateurs d’un soir à être venus les voir et les écouter. De quoi se poser des questions sur l’avenir. Les choses, au fil des années, vont bien changer et le groupe connaitra une notoriété phénoménale qui au-delà des années survit sur le fil de nombreux hits sans faille, bien torchés, agréables et légers, un rien aseptisé mais gentiment swinguants ; des chansons que nous connaissons tous et dont les mélodies et les arrangements se sont tatoués sur nos tympans. On est en pays de progressif FM, d’une soft attitude loin d’un rock âpre et saignant, où tout y est conçu dans la douceur et la gentillesse. Du miel.!

Une constante chez eux : la joliesse énigmatique de leurs pochettes finement travaillées. Mes préférences vont au funambule de « Famous last words » face aux ciseaux qui le menacent ("Je suis le lunambule, le funambule de lune en lune") et à l’exubérance publicitaire de « Breakfast in America » dont la serveuse, tant et tant d'années plus tard, a posé à nouveau en 2024 pour un cliché-clin d'oeil reprenant les mêmes éléments que son ancêtre.

Peinture en aquarelle


5 commentaires:

  1. Très originale comme idée. Ses aquarelles donnent une envergure particulière aux pochettes d’albums. C’est remarquable. Bravo à lui.

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    1. Merci, Arnaud pour tes encouragements. Gilles "Musique En Aquarelle".

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    2. Ces pochettes, le rock addict les connait par cœur. Il les a eu, les a ou les aura sur la platine vinyle ou CD. 53 fois 9 pochettes = 477 aquarelles dessinées et peintes. Une sacrée somme qui constitue, au final et dans le désordre, une histoire du genre et une base d'écoute, un moyen de cerner le rock et ses satellites et d'y prendre gout.

      Ce que fait Gilles est, en fait, de revisiter le genre à sa manière inattendue. Il y met en cohabitation son plaisir de dessiner et de peindre et son appétence pour le rock.

      Je vais essayer de chroniquer tous les tableaux avec mes mots, peu à peu à mon rythme, ils cerneront mon ressenti de chaque groupe et ma vision perso en écho de celle de Gilles.

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  2. Je suis plutôt blues-rock de filiation. Le rock prog (celui de Supertramp, de Genesis ou de Marillion) a moins mes faveurs. Et pourtant il m'intéresse quand il s'insère dans la globalité du rock. Gilles nous peint le Prog, le Hard, le blues-rock; il est tout-terrain, ses dessins nous dessine la globalité du genre, ses contours..

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  3. Et ici, les pochettes se glissent dans le jeu car elles font partie intégrante du son. Qui écoutant "in rock" de Deep Purple ne pense pas au Mont Rushmore, "1" de Led Zep sans imaginer le Hindenburg,, "Atom Heart Mother" du Floyd sans penser à une vache normande". Le rock c'est son et image mélangés, l'un sans l'autre n'est rien.

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