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mardi 28 avril 2020

Let It Bleed - Rolling Stones (1969)





"Let It Bleed", huitième album des Rolling Stones,  le dernier avec le label Decca est sorti en 1969.

1969, l’année Rolling Stones par excellence, mi figue mi raisin néanmoins pour Jagger-Richard et Cie.. !.

Le 3 juillet, Brian Jones, l’un des deux guitaristes, décède dans sa piscine (?). On verra crawler son effigie miniature, le pif dans la chantilly, au verso de la pochette de l'album. On est bien peu de choses ... ! Mais le divorce Jones/Stones était acté depuis mai/juin, le premier bouffé aux mites hallucinogènes ne tenait plus la route.

Le 4, Mick Taylor, le Blondinet à Belle Gueule, l'Ange aux notes de cristal, un guitariste issu de la mouvance bluesy inaugurée par John Mayall (consacrer un article à ce dernier, il y a de quoi dire à son sujet), le remplace aux côtés de Keith Richards. Le second riffe gras sur ses cinq cordes et ses open-tunings à gogo, quand le premier tricote dans la dentelle. Bonne pioche que ce nouveau venu ... ! Le transfuge va être désormais en background inspiré des meilleurs opus du combo. "Let it bleed" partage les sessions entre Jones défunt et Taylor récemment embauché.

Le 5, lors du concert d’adieu à Brian Jones à Hyde Park, nombre des papillons blancs lâchés sur scène crèvent sur les planches, aux pieds des musiciens. Funeste présage.

Début décembre, peu avant Noël, les Stones laissait mourir l’utopie hippie au Festival d’Altamont. C'est du moins la thèse, bien séduisante, que soutient un rock critique, Joël Sivert:


CF le lien suivant: 
Altamont 69 - Joël Selvin- Rivages Rouges (2017)

Le 5 décembre, les Stones lâchait dans les bacs un monument vinyle du rock : « Let it bleed ». P***** de galette noire immortelle, inspirée et féconde (Rolling Stone Mag le classe 32ème des 500 meilleurs albums de tous les temps) …. qui, après « Beggar’s Banquet » inaugurera le zénith d’une carrière à nulle autre pareille : « Get-Yer Ya- Ya’s Out » « Sticky Fingers » et « Exile on Main Street » … tous 33 tours que, sans hésitation aucune, je mets parmi mes préférés et du groupe et du rock en général.


Le line-up d'alors est de rêve: Jagger et Richards à l’esbroufe, celle charismatique qui cimente le show, les deux en funambules sorciers; Bill Wyman et Charlie Watts en assise rythmique tranquille et posée, Mick Taylor en élément de fantaisie, comme en bonus, en cerise sur le gâteau.

Plages à écouter en priorité: je dirais bien toutes si je n'avais préférence pour "Gimme Shelter", "Midnight Rambler" et "Love in Vain" (reprise, peut-être encore plus intéressante, que celle de l'original signé Robert Johnson).

Illustration sonore:
Gimme Shelter



Personnel:

  • Mick Jagger – lead vocals (all but 7), backing vocals (1, 3, 8), harmonica (1, 6), acoustic guitar (9)
  • Keith Richards – electric guitar (all but 3), acoustic guitar (2, 3, 5, 7, 9), slide guitar (2), backing vocals (1, 3, 4, 8), bass guitar (4), lead vocals (7)
  • Brian Jonescongas (6), auto harp (7)
  • Bill Wyman – bass guitar (1, 2, 5–9), autoharp (5), vibraphone (8)
  • Charlie Watts – drums (all but 9)
  • Mick Taylorslide guitar (3), electric guitar (4)


Face 1
1.    Midnight Rambler    6:52
2.    You Got The Silver    2:51
3.    Monkey Man    4:12
4.    You Can't Always Get What You Want    7:28
Face 2
1.    Gimme Shelter    4:31
2.    Love in vain    4:19
3.    Country Honk    3:09
4.    Live with me    3:33
5.    Let It Bleed    5:26

  Ajout du 07/12/2020:


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