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samedi 21 septembre 2024

Gilles n°03 Led Zep

 

Gilles, c’est un pote de ma vie réelle. Il dessine, il peint, il expose. Et il a une patte que je lui envie.

Son créneau graphique : revisiter à sa manière les discographies de groupes rock qui ont fait l’histoire musicale du genre en proposant pour chacun, par lots de 9, certaines illustrations de leurs pochettes d’albums respectives … Elles vous rappelleront, pour la plupart, bien des souvenirs nostalgiques. Sur le fil des 53 tableaux que comporte, à ce jour, la série se déroulent lentement les années passion-rock de mecs de mon âge qui ont plongé avec goinfrerie dans la zikmu-rock & consoeurs.

Ci-dedans, le 3ème de la série. A suivre pour les autres.


M’enfin .. ! 

Qu’est ce que c’est que ce groupe rock qui ne sait pas compter au-delà de 4 ?

Il y eut tout d’abord la photo N&B du LZ 129 Hindenburg, un dirigeable allemand se crashant le 6 mai 1937 au-dessus de Lakehurst dans le New Jersey. A ne pas confondre avec le Me262, tout aussi teuton, du Blue Oyster Cult.

Puis vint, en photo fanée d’une époque révolue et virage sépia, l’équipage authentique, tout de cuir brun vêtu, d’un autre zeppelin ; s’y mêlèrent un quatuor chevelu, anachronique vision sous l’aveuglante silhouette blanche d’un dirigeable en flammes.

La roue tourne, on la retrouve cartonnée et rivetée en compagnie de quelques papillons (dont un de nuit), d’une flopée de colibris, de trois biplans à hélice, de dirigeables (encore .. ?), d’un dentier souriant, d’une noix cassée, de roses en pot, d’une libellule, d’un seau suspendu à un crochet, d’une montgolfière, d’une chaise volante, d’antiques automobiles, d’épis de maïs  … et j’en oublie.

Le vioque au fagot sur les endosses, celui en recto du 4, a maintenant un nom, 52 ans plus tard. On a retrouvé la photo originale en 2023. C’était Lot Longyear, un chaumier de l’époque victorienne, décédé en 1893.

En 1973 les chiffres disparaissent, l’abécédaire reprend ses droits à créer des titres d’albums. « Houses of the holy » est le premier. Des enfants nus, sur la Chaussée des Géants en Irlande, en hommage à un roman SF d’Arthur C. Clarke : « Les enfants d’Icare ».

1975. « Physical Graffiti ». Un cliché plein cadre et en pied d’un immeuble new-yorkais. Des fenêtres découpées à l’emporte-pièces. Des photos dans les trous coulissent, apparaissent, disparaissent. Elizabeth Taylor en Cléopâtre, Boris Karloff en Frankenstein, un cheval humain, une bonne sœur, les membres du Zep … cherchez l’erreur ? Un petit air d’Exile on Main Street .. !

1976. « Presence ». Un monolithe noir façon 2001 Odyssée de l’Espace de Stanley Kubrik. Un artefact E.T. (?) sur une table de restau ; sur le green d’un terrain de golf ; dans un coffre-fort de Fort Knox, dans un champ de jonquilles, dans une salle de classe.  A chaque fois des photos, semble t’il, issues des tendres années 50’s. On y voit un Teppaz ; cherchez bien.

1976. « The song remains the same ». Une BOF un tantinet autosatisfaite. En illustration, une salle de spectacle désaffectée. «Paradise Theater» de Styx (1981) reprendra une idée similaire.

 1990. « Remasters ». Un magnifique crop-circle en auto-hommage au Zep. Une idée magique. Après avoir conquis le Monde, le groupe se verrait bien plaire au-delà des étoiles.

1 commentaire:

  1. amazon.com/images/I/519Wn+JiV4L.jpg
    Blue Oyster Cult - Secret Treaties (Le ME262)

    https://boredanddangerousblog.wordpress.com/wp-content/uploads/2016/02/styx-1.jpg
    Styx - Paradise Theater

    https://m.media-amazon.com/images/I/81iYdOXSwwL._SL1400_.jpg
    Rolling Stones - Exile on main street

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